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2:0 pour le Bruno Manser Fonds

23.05.2019
2:0 pour le Bruno Manser Fonds


La plainte des Taib fait long feu devant le tribunal d’appel


Trois mois après le tribunal civil, la cour d’appel de Bâle-ville rejette elle aussi intégralement une requête en mesures provisionnelles de la fille de politicien canado-malaisienne Jamilah Taib Murray, de son époux Sean Murray et de leurs entreprises immobilières canadiennes Sakto Corporation et Sakto Development Corporation.

Les plaignants, issus de l’entourage de la fille d’Abdul Taib Mahmud, souhaitaient obtenir par voie judiciaire la destruction immédiate de 255 publications du Bruno Manser Fonds. Celles-ci éclairent sous un angle critique la fortune de la famille de l’actuel gouverneur de l’État malaisien du Sarawak et chef du gouvernement durant de longues années, de même que son portfolio immobilier international, capitalisant plusieurs centaines de millions de dollars. La cour d’appel bâloise a rejeté la requête en raison d’absence d’urgence.

Les juges se sont appuyés intégralement sur les considérations de première instance et ont mis à la charge des plaignants des frais judiciaires à hauteur de 10’000 francs, de même qu’une indemnisation (supplémentaire) des parties de 12’000 francs, TVA en sus. Le tribunal civil avait déjà mis à la charge des plaignants une indemnisation pour frais d’avocat de 166'000 francs au bénéfice du Bruno Manser Fonds.

«Nous sommes très heureux de cette décision qui fera date», a fait savoir Lukas Straumann du Bruno Manser Fonds. «Durant neuf années, la famille Taib a caché l’origine de sa fortune colossale. Au lieu de porter plainte contre le Bruno Manser Fonds, elle ferait mieux d’enfin faire la transparence sur l’origine de ses capitaux.»

Cette décision est une amère défaite pour les avocats VISCHER qui, dans leur demande en appel, avaient désigné la décision du tribunal civil de première instance de «lucky punch».



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